Les cueillettes sont pratiquées manuellement ou à l’aide d’une serpette, déposées dans un panier d’osier, elles sont ensuite emmenées de suite au séchoir qui se situe dans un placard isolé muni d’un déshumidificateur, constitué de claies, à une température ne dépassant pas les 36° afin de préserver la qualité et les principes actifs. Aussitôt séchées, elles sont conservées dans des sacs krafts à l’abri de la lumière et de l’humidité dans une pièce chauffée.
Un ancien pressoir en fonte avec une cage en bois, un molatout (broyeur de pommes en patois de chez nous), me permettent de réaliser le jus de pommes, qui deviendra cidre puis naturellement vinaigre grâce à la chaleur 25° à 30°, à l’oxygène, et à la précieuse collaboration de la drosophile : la mouche du vinaigre. Pas d’accélération, le temps reste l’outil indispensable à la transformation de celui-ci. Un voile mycodermique se forme à la surface, membrane gélatineuse et flasque « la mère du vinaigre », la transformation de l’alcool en acide acétique s’opère jusqu’à l’obtention d’un degré d’acidité de niveau 5.
Des bocaux et entonnoirs en verre pour les macérations solaires des huiles de soins, ainsi que pour la réalisation des macérations hydro-alcooliques, de la gemmothérapie (bourgeons et jeunes pousses), et un pressoir en inox constituent les outils de fabrication de ces préparations.
Les contenants proposés à la vente sont tous en verre.
Et bien sûr, une cuisine laboratoire est réservée pour toutes ces transformations, avec les soins de bon sens, stérilisation des outils, utilisation d’alcool à 60° pour le nettoyage.